Les Maritimes, 29 juin au 4 juillet 2014


Jour 1: 29 juin 2014 - 982 km


Nous sommes partie de Ste-Anne-de-la-Rochelle à 3h30 du matin. Nous, étant moi, ma blonde et ses parents. Nous avons fait un bref arrêt au Mcdo de Melbourne afin de déjeuner. Ensuite, nous avons mis le cap sur le Nouveau-Brunswick. Notre premier arrêt pour diner. Encore une fois, le Mcdo sera le restaurant choisit. Ce sera celui de St-Léonard sur à la frontière du NB et du Maine.

Ensuite, on question de sauvé du temps, nous avons traversé par les terres le NB en passant par St-Quantin, Bathurst pour faire escale à Grande-Anse pour notre première plage. Il est a précisé que les terres du nord sont une mine d’épinette noire et que sur les 3 heures de route au travers de la forêt, nous ne voyons que cela. Après une découverte de la baie des chaleurs avec une eau relativement chaude, on se précipita vers notre lieu de sommeil, L’EconoLodge. Après avoir déposé nos choses, nous sommes allés manger au PFK.


Jour 2: 30 juin 2014 - 304 km


Première journée de visite. Nous entamions la route en direction du pont de la confédération. Nous avons remarqué que ce qu’il appelle autoroute ne ressemble en rien à ce que nous connaissions des autoroutes. Les routes permettent une vitesse de 100 km/h tandis que les autoroutes du nord de la NB ne permettent que 80 voir 90km/h.

Rendu au pont de la confédération, nous avons pu voir la majestuosité de la construction (12 km de long). J’avais fait une demande pour que nous arrêtions à la première sortie afin de pouvoir prendre le pont en photo. C’est donc dans la petite municipalité de Borden-Carlton que nous nous sommes arrêté. Après quelques clichés, ma blonde voulait voir la maison aux pignons verts. Donc direction nord de l’Île-du-Prince-Édouard. Quelques moments de wow! et de oh!, nous arrivions sur les lieux.

C’est à Cavendish dans le comté de Queens. L’auteure Lucy Maud Montgomery y est née et vécue. Il avait écrit l’histoire d’une petite orpheline aux cheveux roux, probablement rappelé la couleur de la terre de l’île. Elle s’inspira d’une maison près de chez elle. Aujourd’hui cette maison fait office de musée. Nous avons été en mesure de voir aussi l’emplacement de sa maison où elle écrivait et la cerise sur le Sundae, la maison où elle vivait chez ses grands-parents. Nous avons donc eu la chance de voir et de parler à une descendante de l’auteure qui expliquait avec passion l’historique de la ville et de l’auteure.

Ensuite, nous avions été vers le nord (quelques kilomètres afin d’aller dans le parc nationale de l’Île-du-Prince-Édouard afin d’aller sur la plage. L’eau y était beaucoup plus froide mais avec la chaleur, cela nous ne avaient en rien fait reculé. En sortant du parc nous avons passé par le village D’avonlea. (Toujours dans Cavendish) Une reconstitution du village en 1908.

Après ceci, nous étions prêts pour aller trouver notre toit pour les deux prochaines nuits. Notre dortoir, était celui du Holland Campus. Ce même collège qui le 20 mai 2014 avait eu la visite du prince Charles. Avant de se doucher, nous sommes allés remplir notre estomac dans un restaurant de fruit de mer, Le Lobster on the Warf. Notre serveur, Tony était un québécois. Il a tout un sens de l’humour et remplie d’anecdote qu’il nous aura charmé.



Jour 3: 1er juillet 2014 - 84 km


Notre premier arrêt de cette journée fut le parc provincial de l’Île-du-Prince-Édouard. À Argyle Shore (Bonshaw), il est à noter qu’il ne mesure que 0,02 km carré et ce qui fait de lui le plus petit des parcs nationaux de l’île qui en compte 25. La particularité de ce parc qui est au sud de l’île, est la couleur rouge de l’eau et des falaises. La plage est rouge et ne mesure que 3 ou 4 pieds. Bien qu’elle ne soit pas translucide, certaines personnes se baignaient.

Nous avons pris le temps de diner. Quelques sous-marins que nous avions acheté au Sobey’s le matin même. Ensuite, nous avons pris le chemin vers Charlottetown pour trouver d’autres plages puisque celle que nous venions de voir n’était pas très invitante. Sur le chemin, nous avons vu une pancarte pour un vignoble. Comme quatre soulons, de façon unanime, nous avons retardé la recherche de plage pour une petite dégustation. Donc nous nous sommes arrêté au vignoble « Matos winery & distillery ». Nous avons dégusté quelques vins avant de discuter avec les propriétaires qui venaient tout juste de gagner plusieurs prix en Europe. Malheureusement nous avons aussi compris que leur récolte était que provinciale puisqu’il n’était que 2 pour tout faire le boulot et ils voulaient garder le contrôle de leur produit. Nous avons tout même acheté quelques bouteilles.

Nous étions prêts pour notre prochaine destination, une plage. En faisant des recherches sur le GPS et les cartes nous avions trouvé une plage à Stratford. On a indiqué la destination sur le GPS et nous partions. Ce qui fut autant amusant et épeurant c’est que le GPS nous a conseillé de tourner sur une route qui tomba en terre dans la forêt. L’espace d’un véhicule et à très basse vitesse. Nous pensions que nous avions affaire à une erreur mais le GPS signait et précisait sur le fait que c’était le chemin le plus court. Malgré notre réticence, nous avions gardé le cap et au bout de quelques moments, nous arrivions sur l’autoroute 1 en direction de Charlottetown. Le chemin le plus court pour se rendre à notre plage passait devant notre dortoir. Nous avons pu voir qu’il préparait le show pour la fête du Canada tout près d’où on dormait. Nous le savions, mais là on voyait les cônes, les polices, les gens bouger de tout bord tout côté. Cela nous empêcha pas de traverser et se rendre à notre petite plage non sécurisé et très tranquille. L’eau y était encore une fois, froide mais toujours aussi clair bien que les méduses faisaient l’honneur de leur présence.

Après un moment de détente, nous revenions à notre dortoir pour nous préparer un souper. Pour la première fois, chaque couple passait la soirée de leurs côtés. Mes beaux-parents ont préféré un repas en amoureux alors que nous, avait préféré un petit repas vite fait avant d’aller aux festivités de la fête du Canada. Nous avons eu droit à de bonne performances mais aussi à de la musique de Classified qui pour moi et ma blonde n’était que très peu connu. Ensuite, le clou du spectacle, des feux d’artifices qui étaient vraiment très spectaculaire.



Jour 4: 2 juillet 2014 - 322.7 km


Ma blonde voulait aller voir le musée de la patate. Celui-ci est complètement dans l’ouest de l’île. C’est-à-dire à O’Leary. C’est donc un beau voyage au travers les terres que nous avions abordé. Rendu sur place, il y a une grosse patate sculpté. Après les photos d’usage, nous entrions afin de découvrir les différents types de patates ainsi que la machinerie qui modifia au fil du temps la façon dont nous procédons pour cultiver celles-ci.

Ensuite, en revenant sur nos pas avant de repasser sur le pont de la confédération, nous avions fait escale au musée acadien à Miscouche. C’était à la demande de ma belle-mère. Il est triste de constater comment les Acadiens ont été bafoué et déporter.

Ensuite, il était temps pour nous de traverser les 12 km de pont afin de retourner sur le continent. Notre nouvelle destination étant le Cap-Pelé pour la plage, nous avons arrêté sur celle de L’aboiteau. Après un après-midi à l’eau, on reprenait la route pour notre prochain toit. Ce fut à l’Atlantic Motel à Moncton-Parish. Nous avons trinqué un brin et eu beaucoup de plaisir.



Jour 5: 3 juillet 2014 - 756km


Dernière journée de visite touristique aura été aussi probablement pour tout le monde la plus éreintante. Seule journée du voyage avec un peu de pluie, nous commencions notre excursion avec la baie de Fundy. Elle est reconnue dans le monde entier pour ses marées. On s’est rendu à Alma, NB, demandé un peu d’information car nous étions entrées dans le parc national du Canada Fundy. Ma blonde nous indique qu’il y a les Hopewell Rocks qui sont impressionnant et que nous pouvions à marée basse marché sur la plage et voir l’usure fait par l’eau sur les roches. Donc, on est parti sur la 114 et puis sur la 915 direction est. Sur la route, on a vu une indication pour le Cape Enragé. Nous y avons bifurqué et constaté à quel point, l’eau se rendait loin dans les terres. Bien que la brume fût encore présente, le spectacle y était incroyable.

Ensuite, nous avions repris la route. Rendu à la hauteur de Hopewell Hill, un pont recouvert attira notre attention. Nous y avons pris un instant pour réaliser que ce pont fut l’un des plus vieux créé encore debout. Quelques clichés plus tard, nous étions déjà sur la route. Quelques kilomètres nous séparaient de notre prochain arrêt, soit le Hopewell Cape.

Petite promenade dans les bois avant de descendre des escaliers en métal jusqu’à la plage. Ce fut l’un des plus beaux moments du voyage en termes de beauté. C’est impressionnant de voir comment l’eau est forte et qu’elle a forgé au fil du temps, des images qui resteront gravé dans nos mémoires longtemps. Avec le temps qui filait, il fallait bien que le soleil soit apparu, partir vers notre belle province.

Sur la route, nous nous sommes arrêtés à Hartland. Reconnu pour son pont recouvert. En effet il est le pont recouvert le plus long au monde et de plus, il est toujours opérationnel. Nous l’avons traversé en auto et ensuite à pied. Encore là, un gros nuage au moment de le traverser. Le nuage était passé au moment d’immortalisé notre passage sur ce pont. On est reparti pour arrêter une seconde fois à St-Léonard afin de souper. Notre repas fut préparé sur le terrain de bureau touristique de la ville. Ensuite on est repartir pour aboutir à notre dernier arrêt de la journée et notre dernier toit du voyage : Rivière-du-Loup. Le motel du nom de Fleuve d’argent était petit, coquet et de loin le plus mignon et propre que nous avons eu du voyage. Vue sur le fleuve, on a eu une belle soirée et une bonne nuit.



Jour 6: 4 juillet 2014 - 413, 7km


a route du retour, on est arrêté qu’une fois à La Pocatière pour déjeuner et diner en même temps sur le bord du fleuve avec notre ami la mouette qui nous surveillait. Quelques photos de plus pour conclure notre voyage. Maintenant, nous en sommes déjà à penser au prochain!



En conclusion, je dirais que L'Île-Du-Prince-Edouard a beaucoup à offrir. Il faut chercher les trésors. Le coup d'oeil est sublime que ce soit pour les champs de patate avec cette terre rouge ou bien ses falaises, chaque recoin de l'île a son charme. Le nouveau-Brunswick a des gens très sympathiques qui avec leurs accents, ne peuvent que vous charmer. Leurs plages sont belles et propre.